Catherine Krajewski

Formée dans le cadre du Théâtre Universitaire de Reims, à partir de 1979, elle suit des stages du Théâtre de la Jacquerie et du Roy Art Théâtre et participe aux formations d’Adel Akim, E. Chailloux, J.P. Romond, C. Schiaretti, L. Lagarde et C. Lasne. Elle mène conjointement des études de théâtre et de droit public (DESS Administration territoriale décentralisée, 1985) à l’université Paris VIII de Saint Denis. En 2006, elle obtient son diplôme d’État d’enseignement du théâtre.
Associée depuis 1986 à la compagnie Alliage Théâtre, elle poursuit avec les autres comédiens et les techniciens, un travail nourri par l’amour des textes et singulièrement enrichi par la collaboration avec des artistes d’autres latitudes, en particulier africains et kanaks.
La compagnie Alliage Théâtre mène une action de création et de diffusion soutenue en direction du Bénin, de la Guinée et de la Nouvelle-Calédonie. Ce travail privilégie le croisement des initiatives, des collaborations et des créations entre artistes et organisateurs français et ceux des pays d’accueil ou des collectivités d’outre-mer.
Au fil des années, l’Alliage Théâtre a affiné sa pratique en milieu scolaire (élèves et personnels de collège et lycée, général et technique) et en direction de groupes d’amateurs. Elle propose une gamme d’actions théâtrales qui vont de l’atelier à la « brigade d’intervention », une forme d’intéraction qui se veut ludique et insolite.
Catherine Krajewski est distribuée dans les dernières créations de l’Alliage Théâtre actuellement en tournée, Des Oubliettes dans sa tête de Jacques Prévert, Les Lésions dangereuses de Boris Vian, Amours des feintes de Serge Gainsbourg, Ma Famille de Carlos Liscano, Le Premier d’Israël Horowitz.
Elle joue en janvier 2012 dans la nouvelle création de José Renault Huis clos de Sartre en coproduction avec le Théâtre de La Madeleine de Troyes où la compagnie est en résidence depuis 2011.

Désireuse de prolonger et partager ces acquis, Catherine Krajewski crée avec François de Bortoli et Jean-François Veran en 2009 à Arles, le collectif l’isba.